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Créé en janvier 2021, le Collectif La Gangue est une compagnie engagée par le biais de la création artistique dans la lutte contre les violences et les discriminations, avec une attention particulière portée aux violences sexistes et sexuelles dans le secteur du spectacle vivant.
L’intention de notre Collectif est de visibiliser et de dénoncer ces violences mais aussi de
les prévenir en sensibilisant les publics par de la médiation culturelle. Le Collectif réunit des artistes – six comédiennes et une réalisatrice-metteuse en scène – et des miliant.es féministes qui accompagnent le développement des projets.
Leur premier projet, une pièce de théâtre soulève les questions du genre, du consentement, des violences, de l’identité, du rapport au corps et aux autres.
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Métanoïa
Six individus sont sur scène. Iels ne se connaissent pas. Iels sont là ensemble mais ne savent pas encore pourquoi. Iels feront pourtant toustes une traversée. Du statu quo de leurs vies respectives, iels exploreront seul.e.s puis ensemble les méandres de leurs récits en quête d’un changement. Du présent au passé, du passé au présent, comment envisager un autre futur? Assigné.es femmes iels se débattent avec leur quotidien, marqué par les conséquences de cette assignation.
Voyage initiatique au cœur de la sororité, Métanoïa explore les dynamiques sociales qui animent les récits des personnages. Alliant le théâtre, la danse et la vidéo, la pièce en trois actes se pense comme un laboratoire où explorer collectivement des quêtes intérieures.
Marion, Karine, Zélie, Pauline, Sarah, Elsa (les comédiennes du collectif La Gangue et interprètes de la pièce) ont été harcelées et agressées sexuellement par leur professeur durant leurs années de formation de DEUST de théâtre à Besançon. Lors d’un procès exemplaire en octobre 2020, il a été condamné à quatre ans de prison dont deux ferme confirmée lors du procès en appel en septembre 2021.
Ce projet, écrit et mis en scène par Sylvaine Faligant, c’est un voyage des héroïnes. C’est un parcours initiatique à travers les méandres du passé, à la rencontre des ombres, tout près des blessures que celles-ci ont créées dans la vie des comédiennes. C’est une traversée des lacs intérieurs que nous abritons ; la peur, la colère, la tristesse, la joie, la force et bien d’autres encore. Cette initiation est émancipatrice, elle est une manière de se réapproprier leur vie, le théâtre, l’espace politique et leurs corps. Cette pièce, c’est avant tout un espace de résilience où venir sublimer le passé grâce à la création. Il s’agit de se donner le pouvoir d’agir, celui des mots et du corps.
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Dossier de présentation – Métanoïa.
